L’échec est formateur : positivez !

Comme partout l’échec peut aussi être le lot des créateurs d’entreprise. Difficile de se relever d’un dépôt de bilan, pourtant il existe des solutions pour rebondir et se reconstruire. Se poser les bonnes questions, prendre de la distance, reconnaître ses fautes et déculpabiliser.

Il faut apprendre de cet échec en se posant les bonnes questions. Quelles sont les raisons? Est-ce un problème extérieur ? L’organisation était-elle cohérente et bien appréhendée par les différents acteurs ? Le projet était-il bien défini ? Bien adapté à l’environnement ?
Ces questions n’apporteront peut-être pas toutes les réponses mais permettront de ne pas reproduire les erreurs. Ces questions peuvent faire partie intégrante d’un bilan de compétences. Il s’agit alors de fournir un diagnostic extérieur et permettre un meilleur positionnement personnel pour repartir de manière plus réfléchie sur cette même voie ou bien vers de nouveaux horizons.
Il est nécessaire de prendre du recul sur les événements et ne pas attribuer l’échec à la personne privé. Un projet qui n’aboutit pas permet tout de même de garder ce qu’on en a appris, l’expérience parlera mieux si on se souvient de ses erreurs. C’est le concept du « Failure Marketing », ou comment tirer profit des échecs passés. Aux Etats-Unis, il est préférable de tenter et de rater plutôt que de ne rien faire, c’est l’esprit d’entreprendre qui  peine à émerger en France. Ainsi, ne faut-il pas hésiter à créer de la valeur à partir des échecs, en capitalisant sur ces erreurs pour être sûr de ne pas les reproduire.

2. Seul responsable ? Non…

D’autre part, si on doit reconnaître ses fautes, inutile de culpabiliser de ce dont on n’est pas coupable. Une faillite a souvent de nombreuses causes extérieures et même s’il peut sembler facile de tout imputer à la conjoncture économique, c’est pourtant bien souvent là où le bas blesse.
Néanmoins, les raisons d’un échec de création d’entreprise peuvent être dues aux limites du créateur en termes de culture, d’expérience, de motivation de capacité d’analyse ou de capacité à assumer l’isolement. Mais cela peut aussi être un défaut de corrélation marquant entre marché et produit ou une défaillance en réactivité, en veille, du chef d’entreprise face à un marché qui évolue très vite. Enfin, le créateur d’entreprise peut manquer aussi de moyens ou de ressources humaines.
Le créateur est responsable de son échec mais il est également le seul qui en sache exactement les raisons. Pour surmonter cette situation d’échec, prenez une dose de réalisme, saupoudrez de positivisme et d’envie de rebondir et ajoutez un soutien affectif fort de la part de vos proches.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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